vendredi 4 avril 2014

gouvernance

Dans le même temps, les élections municipales portent une nouvelle équipe au pouvoir à Biarritz et un nouveau gouvernement à Paris. Il est donc possible pour un observateur participatif engagé d’observer de manière participative et engagée la constitution d’une équipe en responsabilité et finalement, de constater de manière participative et engagée que les différences sont minimes.

Les programmes comptent, les engagements politiques, bien entendu. Mais les postes et ceux qui les occupent comptent aussi. Pas de victoire sans alliance. Les alliances se font sur la base de compromis et de promesses. Promesses de cap politique, promesses de postes. Un chef politique est celui qui est en capacité d’attribuer des postes et des crédits. Les ambitions et les convictions se heurtent, les promesses ont dépassé le nombre de postes, les prétendants attendent près du téléphone, les élus boivent champagne, les oubliés boivent potion amère.

Il arrive que cette logique aille jusqu’au bout de l’absurdité. Le nouveau patron fixe le nombre des adjoints et des délégués sans attribution de compétences. On ne connaît que le nombre et pas leur attribution ni le nom de ceux qui vont occuper les postes. Les postulants  sont contents d’avoir été choisis mais ils ne savent pas dans quel domaine ils vont exercer leur énergie.

Ensuite il faut gouverner la ville et le pays avec une équipe qui a parfois oublié les engagements dans ce tourbillon post-électoral.







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