jeudi 17 décembre 2015

CR ps


 

Au lendemain des élections régionales, nos dirigeants ont demandé que le PS devienne une grande maison ouverte, transparente, rassemblant largement la gauche et les républicains de progrès. Je réponds à cette demande en rendant compte publiquement des réunions de la section.

 

 

La section du PS de Biarritz s’est réunie le mercredi 16 décembre pour fêter la victoire d’Alain Rousset et discuter de la suite. Nous étions une vingtaine, dont quatre ou cinq nouveaux adhérents, jeunes.

Nous avons discuté des résultats à Biarritz, où la gauche se maintient, mais le FN comme partout en France monte et les militants se sentent un peu désarmés devant cette inquiétante avancée.

Quelques présents ont regretté le non-respect de la règle du non-cumul des mandats.

Pour la suite. J’ai proposé d’ouvrir les réunions du PS Biarritz aux invités, aux sympathisants. Que nos réunions soient annoncées à l’avance.

D’ouvrir un site public de la section qui permettrait des échanges. Par exemple, sur les arguments permettant de mieux combattre les idées du FN. Il y a une forte demande en ce sens.

D’organiser des rencontres publics, genre cafés politiques, dans des cafés, dans la rue, à date fixe dans des quartiers différents.

Sur le fond : au lendemain des élections régionales, tous les responsables politiques, en premier lieu les socialistes, ont réclamé et annoncé une autre manière de faire de la politique. Ont demandé de réfléchir sur des alliances nouvelles. De ce point de vue, il serait nécessaire d’analyser « esprit Biarritz » comme une de ces manières nouvelles de faire de la politique, avec un regroupement qui rassemble  partis politiques, société civile, association…

Sur le danger de repli identitaire. J’ai proposé de mener campagne contre toutes les formes de ce repli : Voir la Corse, où la définition ethnique du territoire a conduit logiquement au pouvoir les nationalistes, qui ont célébré leur victoire avec le drapeau corse. En Martinique, la droite s’est alliée aux indépendantistes. Au Pays basque, des élus socialistes et de droite pensent ruser avec le nationalisme en reprenant ses revendications. Il faut mener campagne contre l’EPCI dont la mise en place sera fêtée avec des drapeaux basques.

 

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