dimanche 13 décembre 2015

préférence régionale


Le FN parti de guerre civile dit Manuel Valls. A juste titre. Tous ceux qui prétendent faire coïncider citoyenneté et appartenance ethnique privent potentiellement d’État  les hommes et les femmes qui ne correspondent pas à cette appartenance. Rien n’est plus urgent que d’obtenir alors un État qui les protège. Protection et appartenance vont de pair. L’histoire et l’actualité nous présentent tous les jours des conflits qui sont dus à ces discriminations.

Le FN dans sa campagne parlait de « préférence régionale », de soutenir les cultures locales. De créer dans les régions un ministère de l’identité.

En Corse : avec un peu de courage, on aurait pu inscrire l’île dans une région plus vaste. Mais les frontières d’une île sont sacrées. Donc on a fait une région corse. Résultat : ce sont les nationalistes qui gouvernent, au nom de la préférence insulaire. Les partis républicains sont balayés.

Mais au Pays basque nous sommes protégés contre ces dérives. Une longue tradition de luttes paisibles, de rejet de la lutte armée, d’universalisme culturel, nous met à l’abri.

Je ne comprends donc pas ceux qui relient l’EPCI à une histoire de violences. Je ne comprends pas ceux qui affirment que l’EPCI doit être accepté sous peine de reprise de la lutte armée. Quelle lutte armée ? Je ne comprends pas ceux qui disent que l’EPCI permettra de consolider le processus de paix. Sommes-nous en guerre pour qu’il y ait processus de paix ? Pourquoi certains partisans de l’EPCI tissent-ils une toile entre gouvernance ethnique et roulements de tambour ?

A force, ils vont m’inquiéter.  

 

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