À nouveau les émeutes dans les quartiers. À Londres, Manchester, Birmingham. À nouveau on parle misère, chômage, discrimination, injustices…à nouveau on ne dit pas ce qui est visible tellement visible : parmi ceux qui cassent, incendient, volent, dépouillent, on ne voit que des garçons. On voit bien qu’il y a des Noirs, des immigrés plus ou moins récents, des capuches, on ne voit pas ou on ne dit pas que ce sont des garçons.
Est-ce que le chômage, la misère, les discriminations, frappent moins les filles que les garçons ? Non. Alors ?
Quand les femmes n’avaient pas le droit de vote, beaucoup utilisait l’expression « suffrage universel » sans ajouter « masculin ». À nouveau, les émeutes sont « universelles » et on n’ajoute jamais masculines. On dit entre 15 et 25 ans, mais pas garçons.
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