Le groupe CAR (du communisme au réformisme) comprend une dizaine d’anciens membres ou sympathisants du PCF qui se sont éloignés ou en ont été exclus et se sont rapprochés des courants réformistes de la société française. Il avait été formé en toute fin du XXème siècle pour peser sur les orientations du parti socialiste et mettre en garde inlassablement contre les discours et les postures post-révolutionnaires au sein de ce parti. Dans ce but, il avait été reçu par le premier secrétaire de l’époque, François Hollande, qui nous avait vivement encouragés. Le CAR a été intégré dans la Fondation Jaurès grâce à Pierre Mauroy qui croyait que le groupe allait peser à gauche et représenter la classe ouvrière au sein de la Fondation. Malgré sa déception, il a permis que le CAR tienne des réunions régulières à la Cité Malesherbes. Les textes de nos interventions peuvent encore se visiter en ligne sur le site de la Fondation Jaurès. Certaines ont donné lieu à des tribunes dans les journaux.
Aujourd’hui, la mission a été accomplie avec succès. Les courants de rupture se sont détachés du PS et cherchent à recomposer une nouvelle famille de preux chevaliers avec ce qu’il reste de communistes. Front de gauche à la poursuite du Graal, Don Quichotte inventeurs de moulins à vent. Mais pour l’essentiel, à l’intérieur du PS, le Congrès de Tours est désormais achevé.
Dans ces conditions, l’intervention du CAR ne correspond plus à des nécessités politiques et ses membres ont décidé de mettre en harmonie l’organisation et la pratique, donc de dissoudre l’organisation. Le CAR n’existe plus. Il reste un groupe d’amis qui ont en commun une histoire, une expérience et se rencontrent chez les uns et chez les autres pour affuter leurs arguments lorsque les petits-enfants leur demandent de les accompagner à le fête de l’Humanité.
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