Leonardo Padura, (L’homme qui aimait les chiens) rencontres littéraires festival latino Biarritz septembre 2011. Le marché comme liberté de l’écrivain. Quand il déposait un manuscrit à Cuba, il était lu par un fonctionnaire qui cherchait dans son texte ce qui était favorable ou dangereux pour la carrière du fonctionnaire. Quand il envoyait son manuscrit à un éditeur espagnol, un lecteur cherchait dans son texte des qualités d’écriture et les ventes possibles. Bien entendu, le marché, c’est aussi des livres qui pourrissent dans les invendus, ou les manuscrits non publiés. Mais tout compte fait…En tout cas, Padura préfère le marché.
Un docu-fiction sur les mères de la place de Mai en Argentine. Je regarde et je pleure. Je pleure de quoi ? Je pleure aussi parce que les mères de la place de Mai en Argentine ont pu mener campagne et obtenir des résultats, pendant la dictature des généraux. Les épouses de juifs emprisonnés, sous le régime nazi, ont pu manifester et obtenir la libération de leur époux. Il y a un endroit où de telles manifestations étaient impensables, impossibles : à Moscou, sous Staline.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire