mercredi 7 novembre 2012

le pire est dans le fruit


Le pire est parfois dans le fruit

Tous ceux qui annonçaient l’apocalypse avaient raison. Si l’on partage le pouvoir avec ceux qui ne le méritent pas, les catastrophes annoncées se réaliseront. Les Indiens d’Amérique le savent. Ils se méfiaient de ces étrangers venus de l’Ouest et ils avaient raison puisque ces immigrants les ont chassés de leurs terres, les ont exterminés, parqués dans des réserves. Les remplaçants se méfiaient des étrangers comme de la peste. Le pouvoir politique était réservé aux hommes, propriétaires, protestant, d’origine anglo-saxonne. Pour protéger leur pouvoir, ils ont résisté de toutes leurs forces à la généralisation des droits. Ils ont importé des Noirs et leur ont refusé le droit de vote. Ils ont dû le leur accorder, la mort dans l’âme. Puis des immigrés pauvres de religion étrangère ont représenté un grave danger. Les WASPS voulurent les tenir à l’écart, mais ce fut une autre bataille perdue et les Italiens, les Irlandais, les Juifs et les Polonais, conquirent des villes, des régions, et parfois même la magistrature suprême. Le droit de vote conquis par les femmes n’arrangea pas les choses et voilà le résultat : Barak Obama à la Maison Blanche, c’était fatal.

Aujourd’hui, tout le monde a le droit de vote, des citoyens hommes et femmes de plus de dix-huit ans (on va vers les seize ans à grands pas), qu’ils paient des impôts ou pas, qu’ils soient propriétaires ou pas. Donner le droit de vote à des gens qui ne paient pas d’impôts, alors que la politique concerne en tout premier lieu le budget de la nation, vous imaginez ? Et aujourd’hui, on propose d’accorder le droit de vote à des étrangers, à des gens qui n’ont même pas de carte d’identité à montrer au président du bureau de vote.

Quand le danger est grave, les demi-mesures ne servent à rien. La seule réponse efficace est de supprimer les causes du danger à la source, et donc de retirer progressivement le droit de vote et d’occuper des fonctions politiques à tous ceux qui ne paient pas d’impôts, aux femmes bien entendu, puisque de deux choses l’une, ou elles votent comme les hommes et alors à quoi bon, ou elles votent différemment et à ce moment la famille se dissout dans des querelles sans fin. Réservons le droit de vote aux hommes propriétaires (seuls ils ont le sens de l’intérêt national car ils le défendent la nation comme une propriété privée), nés sur le territoire national de parents français, pratiquants d’une religion monothéiste romaine. Sinon, les élites méritantes auront le sort des Indiens d’Amérique, elles vivront dans des réserves, Neuilly Auteuil Passy, et des touristes chinois et japonais viendront les photographier et leur acheter des bijoux et des parfums authentiques fabriqués dans des ateliers de la Place Vendôme. 

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