mardi 11 décembre 2012

AG parti socialiste


Le député maire commence son intervention en disant son extrême fatigue, je ne pourrai pas rester jusqu’au bout, dit-il, parce qu’il a assisté à une réunion du conseil de Paris sur le budget, puis une commission municipale, puis demain c’est l’assemblée nationale, il est épuisé dit-il, il y a des limites à tout, hier, trois heures du matin, il faut que je dorme. Puis il parle sur la situation politique. J’interviens tout de suite après, aussi sur la situation politique, mais avant, je remercie le député-maire de son préambule, je lui dis qu’il nous a présenté une superbe et accablante condamnation du cumul des mandats. Tout le monde rit, sauf le député maire qui ne m’a pas dit au revoir, en partant, d’habitude il me serre la main.

Le secrétaire national, député et secrétaire national,  a présenté une défense de la politique gouvernementale intelligente et argumentée. Il dit que le refus du déficit et la défense de la compétitivité  ne font pas partie des gênes de la gauche, mais qu’ils sont vitaux dans la situation difficile du pays aujourd’hui. Il dit que la difficulté principale n’est pas dans les mesures prises qui séparément, sont bien accueillies, mais dans la cacophonie entre membres du gouvernement, entre gouvernement et élus, entre parti et gouvernement. On lance des pétitions pour le mariage pour tous, ou pour le droit de vote des étrangers non-communautaires. Une pétition contre qui ? le problème principal est donc la cohésion de la majorité.

Dans mon intervention, je critique le classement de la Goutte d'Or en Zone de sécurité prioritaire, et j’obtiens la même réponse : la première liberté est la tranquillité. Dialogue de sourds. 

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