Le
député maire commence son intervention en disant son extrême fatigue, je ne
pourrai pas rester jusqu’au bout, dit-il, parce qu’il a assisté à une réunion
du conseil de Paris sur le budget, puis une commission municipale, puis demain
c’est l’assemblée nationale, il est épuisé dit-il, il y a des limites à tout,
hier, trois heures du matin, il faut que je dorme. Puis il parle sur la
situation politique. J’interviens tout de suite après, aussi sur la situation
politique, mais avant, je remercie le député-maire de son préambule, je lui dis
qu’il nous a présenté une superbe et accablante condamnation du cumul des
mandats. Tout le monde rit, sauf le député maire qui ne m’a pas dit au revoir,
en partant, d’habitude il me serre la main.
Le
secrétaire national, député et secrétaire national, a présenté une défense de la politique
gouvernementale intelligente et argumentée. Il dit que le refus du déficit et
la défense de la compétitivité ne font
pas partie des gênes de la gauche, mais qu’ils sont vitaux dans la situation
difficile du pays aujourd’hui. Il dit que la difficulté principale n’est pas
dans les mesures prises qui séparément, sont bien accueillies, mais dans la
cacophonie entre membres du gouvernement, entre gouvernement et élus, entre
parti et gouvernement. On lance des pétitions pour le mariage pour tous, ou
pour le droit de vote des étrangers non-communautaires. Une pétition contre qui ?
le problème principal est donc la cohésion de la majorité.
Dans
mon intervention, je critique le classement de la Goutte d'Or en Zone de
sécurité prioritaire, et j’obtiens la même réponse : la première liberté
est la tranquillité. Dialogue de sourds.
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