mardi 23 août 2016

EPCI


Franchement, je ne suis pas inquiet. Au pays Basque, jamais je n’ai repéré la moindre allusion à mes origines sanguines. À mon ADN, à mon rhésus positif. À mon prépuce absent, à mon nom voyageur. Jamais. Si je fouillais plus profondément le sable des plages, je trouverais une certaine propension à placer parmi les peuples frères le peuple palestinien et jamais le peuple juif. Pourtant Israël est exactement l’ancêtre de l’EPCI. Des territoires sacrés interdits par les puissances impérialistes, des combats patriotiques pour tracer les frontières, et enfin la création d’un Établissement de Protection de la Communauté d’Israël. La Bible et l’archéologie en ont tracé les contours, la langue s’est ensuite ajoutée le long des frontières sacrées. Au pays Basque, la langue trace les frontières, en Israël, les frontières inventent la langue. La langue et la frontière, c’est comme l’œuf et la poule, on ne saura jamais. Donc, c’est pareil. Et pourtant, le peuple israélien n’est jamais invité aux rencontres entre peuples frères. C’est injuste.  

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