mardi 29 mai 2018

4 et 3


Sortu voudrait que le Lenhendakari soutienne les blanchisseurs du Pays Basque français. Ils ne le disent pas comme ça. Ils disent artisans de la paix d’Iparralde. Si vous dites les blanchisseurs du Pays Basque français, vous n’êtes pas un patriote.



Le Lehendakari refuse et maintient sa position : l’ETA doit se dissoudre, demander pardon  et ensuite, les autorités verront au cas par cas la situation des prisonniers. En liaison avec le gouvernement français. Il affirme que les positions entre Paris et Madrid sont les mêmes sur le sujet, et que le mouvement des artisans de la paix n’a rien obtenu. Il y aura peut-être des décisions de rapprochement au cas par cas. Rien de plus.


La position de La République en Marche du Pays Basque est inconfortable. Pris en étau entre des élus Modem qui se considèrent comme des élus du territoire et pas des élus de la nation, et les positions de l’Élysée et Matignon. Les élus locaux de la majorité présidentielle demandent au gouvernement français ‘d’agir’, aux côtés de Mélenchon, d’Attac et des nationalistes corses. Nationalement, les marcheurs marchent pour l’Europe, pour une meilleure coopération entre les pays européens pour leur sécurité. Localement, ils marchent à l’envers, condamnent les polices françaises et espagnoles, soutiennent les djihadistes basques. D’où une claudication typique des marcheurs des Pyrénées Atlantiques. Il ne s’agit pas de douleur de la hanche ou d’arthrose du genou. Moi, je claudique pour des raisons orthopédiques. Eux, ils claudiquent pour des raisons politiques.

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