Nous tous –bien qu’à des degrés différents- sommes responsables de la dérive de la machine totalitaire. Nous ne sommes pas seulement ses victimes, mais nous sommes tous en même temps ses cocréateurs. IL ne serait pas raisonnable de considérer le triste héritage des dernières quarante années comme quelque chose d’étranger, légué par un parent lointain. Nous devons au contraire accepter cet héritage comme quelque chose que nous avons-nous-mêmes contre nous. Si nous le prenons ainsi ; nous comprendrons qu’il dépend de nous tous d’en faire quelque chose.
Vaclav Havel, discours à la nation, 1 Janvier 1990.
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