Nolwenn Leroy est invitée par le journal de 20 heures de France 2 ce samedi 17 décembre 2011 pour expliquer le succès phénoménal de son dernier album qui s’intitule Bretonne. Nolwenn, par la voix et son aspect physique, ressemble comme deux gouttes de chouchen à toutes les jeunes chanteuses qui se lancent dans la chanson. Ce qu’elle a de plus que les autres, dit Nolwenn, ce sont des racines. Des racines bretonnes, des racines celtes.
Commercialement, c’est un plus d’avoir des racines. Qu’elles soient naturelles ou en polymère n’a aucune importance. Un radis sans racines n’est qu’un bouquet de fanes, Charles Aznavour sans l’Arménie, Serge Gainsbourg sans l’Europe centrale, Georges Brassens sans les bistrots de Sète, James Joyce sans Dublin, les ballets Moïsseïev sans les steppes d’Ukraine, les danseurs de Riverdance sans le Connemara seraient tous comme Picasso sans Guernica et Émile Zola sans la Goutte d'Or.
Je suis jaloux des gens qui ont des racines parce que j’en suis démuni. Les noms de mes ancêtres ne sont pas gravés dans le marbre d’un cimetière champêtre et la Toussaint , ce Noël des morts, avec des cadeaux pleins les cheminées crématoires, m’est inconnu.
Le prochain album de Nolwenn Leroy sera celte ou ne sera pas.
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