Dans le métro, une patrouille de deux soldats avec leur talkie walkie à fond. Je leur demande de baisser le son. Ils me répondent qu'ils ne baisseront pas le son, et qu'ils font ce qu'ils veulent. Je leur dis que les pays où les soldats font ce qu'ils veulent sont des pays abominables. En Syrie, je leur dis, les soldats font ce qu'ils veulent. Dans la voiture de la ligne 5, Place d'Italie à Bagnolet, les voyageurs m'approuvent.
Ainsi, chaque jour, à chacune de mes sorties, je mène le combat pour la vérité et la justice. Chaque jour, quand je sors, je mets mon armure, je rabats mon heaume. Je me bats contre les voitures aux passages piétons, je me bats contre les banques et les spéculateurs, les exploiteurs et les requins, les incivilités et les contrefaçons.
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