13 octobre 2012 France Inter
Deux interviews.
La première, d’Elisabeth Avril sur les salles de consommation à moindre risque,
fondée sur des arguments de santé publique et de protection des quartiers. La
deuxième, un proviseur d’un lycée des Landes a demandé à la police de visiter
les classes avec un chien renifleur de drogues. La « visite » n’a
rien donné. Six élèves dont les cartables avaient une odeur suspecte ont été
interrogés.
Dans les pays
où la réduction des risques est bien acceptée, où s’ouvrent des salles de consommation à moindre risque, , le nombre d'usagers est moindre que dans les pays où l’on envoie des
chiens renifleurs dans les salles de classe.
Si l’objectif
du proviseur était de montrer que dans son établissement les élèves ne
consommaient pas de drogue, il est atteint. Les chiens renifleurs n’ont rien
trouvé. Mais si l’objectif est de réduire la consommation des drogues parmi les
jeunes scolaires, il devrait ouvrir dans son établissement une salle de
consommation à moindre risque.
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