dimanche 21 juin 2015

tout va mal

On a  parfois l’impression que les questions politiques que nous devons affronter datent d’hier ou d’avant-hier. Un peu d’histoire ne nous ferait pas de mal. Ou bien des régimes despotiques, de droite ou de gauche. Dont nous voyons aujourd’hui les avatars : Russie de Poutine, chine et parti unique, Venezuela et Cuba, en Europe nationalismes de retrait et de purification. Ou des régimes de réformes démocratiques où le socialisme a joué un rôle moteur : état providence, droits démocratiques, politique de concertation, bien commun.

Où les catégories que nous souhaitons défendre en priorité sont-elles les mieux loties, les mieux organisées, les mieux défendues ?

Les succès du réformisme socialiste explique en partie ses difficultés : il tire les ouvriers de l’enfer du salariat, inscrit les femmes dans les activités valorisantes. Augmente la durée de vie et des études. Libère les individus.


L’abîme qui s’installe entre les politiques, les partis, les élections, et une majorité du peuple. Le peuple qui soutenait les partis ouvriers n’existe plus.


Entre le socialisme de réforme, le socialisme démocratique, et l’outil qui le représente, inadéquation de plus en plus grande. Ainsi s’explique l’inconcevable : le manque de courage, les égos, le cumul des mandats, l’étroitesse du recrutement : crise de longue durée.

Comment reconstruire. Pour une part par le bas : voir ce qu’il se passe dans les associations, les quartiers, les mairies, les nouvelles alliances.

En attendant nous persuader que la crise du parti socialiste est une bonne nouvelle. Car s’il obtenait des succès dans ces nouvelles circonstances, sans s’être reconstruit, alors rien ne l’obligerait à s’inventer à nouveau.


Bonne nouvelle : tout  va mal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire