lundi 25 avril 2016

obama et l'EPCI


Ils sont tous gentils pourvu qu’on adhère à leur vision du pays. Sinon, ils montrent les dents. Les adversaires de l’EPCI n’aiment pas le pays Basque. Ils le détestent. Ils lui tournent le dos. Ce sont des étrangers. Les adversaires de l’Europe au Royaume-Uni montrent les dents contre Barak Obama qui les encourage à voter contre le Brexit. Ils se rappellent qu’il n’est pas vraiment occidental, il est d’origine kenyane il a été esclave et colonisé. Il ne peut pas être ami des Anglais puisqu’il a été leur domestique. Ces arguments se retrouvent chez Boris Johnson, le maire de Londres, chez Nigel Farage, chef du parti anti-européen.  Ils ne sont pas racistes, pas du tout, mais quand il s’agit de défendre la patrie éternelle, ils deviennent fous et ceux qui ne sont pas de leur avis ne sont plus tout à fait des êtres humains, des descendants d’un grand-père d’un petit village dans la brousse et comment ose-t-il se mêler de notre avenir, cet individu dont la peau est brune, et celle de sa femme et de ses enfants aussi. Et oui, ils ont osé. De même que les patriotes basques, très doux et très tolérants, considèrent que les adversaires d’un regroupement ethnique des communautés territoriales du pays Basque n’ont pas la peau tout à fait claire. Ils ont quitté le pays depuis longtemps, sont passés par l’ENA, de quoi se mêlent-ils ? Il y a même des touristes qui non seulement volent le logement de nos enfants mais en plus veulent intervenir sur l’avenir du pays Basque. franchement, ils n'ont pas le type.

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