mardi 21 novembre 2017

pas au nom des marcheurs


 Vincent Bru, député de la majorité présidentielle, qui a récemment rejoint la République en Marche publie ce jour 21 novembre un communiqué sur « le chemin de la paix ». Il reprend dans ce communiqué l’argumentaire abertzale classique : depuis le cessez-le-feu, les gouvernements espagnols et français n’ont pas saisi l’occasion qui leur était offerte de régler le conflit basque. C’est la raison pour laquelle des « membres de la société civile » ont décidé de « négocier avec l’ETA » la remise des armes. Maintenant s’ouvre une nouvelle étape  incontournable sur le chemin de la paix » la question des prisonniers. Lorsque le gouvernement aura répondu favorablement aux revendications de Bagoaz (collectif de défense des prisonniers basques) viendra alors le temps de la reconnaissance des victimes et du pardon aux familles de ces victimes. Ensuite viendra la dissolution d’ETA.

Les mots sont les mêmes, les idées sont les mêmes. D’abord les prisonniers. La question des victimes n’est pas une étape incontournable sur le chemin de la paix.



Selon Loïc Correge, référent LREM 64,  qui a évoqué cette question auprès de la direction nationale de la République en Marche  ce sujet très sensible, notamment après l’embrasement catalan est en cours de discussion au plus haut niveau. À l’heure qu’il est, aucune position de la République en Marche n’a été  adoptée.

Il doit donc être affirmé nettement que la prise de position de Vincent Bru ne correspond aucunement, à cette date, à la position de la République en Marche.



Maurice Goldring, membre de la République en Marche (Comité de Biarritz).

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