mardi 16 octobre 2018

j'aime Biarritz


J’aime Biarritz

 

            Quand Mgr Aillet tonne contre les homosexuels, les IVG, les PMA, des centaines de personnes envahissent la Place Clémenceau pour protester.

 

            Quand un projet de remodelage de la côté provoque la colère des usagers de la plage Marbella, des manifestations, des pétitions, des meetings obtiennent, après de longues explications par la mairie sur l’impossibilité de faire autrement, la possibilité de faire autrement.

 

            Quand un projet de bail et de contrat sur l’hôtel du Palais, ceux qui ne sont pas d’accord manifestent, pétitionnent. Les majorités se défont et se refont. Cent personnes dans la salle du conseil qui applaudissent, ce qui n’est pas bien, ou sifflent, ce qui n’est pas bien non plus. Ce n’est quand même pas le tribunal de la Terreur dont parle Max Brisson, mais ce n’est pas bien.

 

            Près de huit cents personnes visionnent la séance. Le lendemain, ça discute, ça dispute, ça s’excite sur le sujet.

 

            Quand une majorité de conseils adopte une communauté d’agglomération identitaire, Biarritz vote contre. Fièrement. Pas de manifestations pour blanchir la terreur de l’ETA à Biarritz. Pas de slogans pro-ETA à Biarritz. Pas de portraits d’assassins à Biarritz.

 

            A Biarritz, des festivals, des théâtres, des compagnies de danse, des universités du temps libre, une médiathèque avec conférences et débats. Un café philo.

 

            A Biarritz, un conseil local de La République en Marche affirme son indépendance par rapport un référent trop révérant.

 

            Biarritz vibre, discute, dialogue. Un engagement exceptionnel. Forcément, les élus ou les responsables qui souhaitent le silence, la soumission, l’acceptation, sont en état permanent de tension. Il est sans doute plus fatigant d’être maire à Biarritz qu’à Wroclaw.

 

            Moi, j’aime Biarritz.

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