vendredi 12 avril 2019

le monde et nous


L’Observatoire du Pays Basque et La République en Marche de Biarritz, invitèrent Barbara Loyer, du centre de géopolitique de Paris VIII, à nous parler de l’Espagne, de la Catalogne, du Pays Basque. Le jeudi 11 avril, Une quarantaine de personnes répondirent à l’appel. Trois élus, Guy Lafite, Alain Robert et Brigitte  Pradier. Cinq ou six membres du PS. Les animateurs des comités de Biarritz et de Saint-Jean de Luz, Philippe Buono et Laurent Blanquer. La responsable du collectif « Europe », Florence Leal. Ravis de l’affluence. Tous m’ont félicité pour le travail accompli et la réussite de cette rencontre.



Ce fut un bel événement politique. Je souhaiterais dire pourquoi.



Netanyahou reprend du service. Bolsonaro au Brésil, Salvini en Italie, Pologne, Hongrie. Trump aux Etats-Unis, Poutine en Russie, Xi en Chine, Modi et son parti nationaliste hindou en Inde. Les nationalistes sont majoritaires en Corse, à la porte de la majorité en Catalogne, majoritaires en Irlande du Nord.



Et dans ce petit bout de la République française, une communauté d’agglo de trois cent mille habitants qui passe des heures à discuter pour savoir si Tarnos est basque ou non, si la ville mérite un tram bus ou non. Et à l’intérieur de ce confetti, un Observatoire du Pays basque qui se bat contre les dérives identitaires. Contre la détermination des séparatistes, contre la résignation d’une bonne partie des élus et des courants politiques. Avec l’appui contrasté de La République en Marche partagée, divisée.



La bataille contre le séparatisme que nous menons au Pays Basque français ne peut se gagner que si elle s’inscrit dans une bataille d’envergure contre les populismes et les nationalismes.



C’est exactement ce qu’il s’est passé ce jeudi soir. D’habitude, nos élus et nos responsables politiques non séparatistes tissent des relations poussées avec les séparatistes locaux, blanchissent le terrorisme et dansent autour de la hache d’ETA. Si certains le leur reprochent, ils disent, pas du tout, nous appartenons à des partis nationaux qui sont républicains, progressistes. Je suis républicain, voyez mes ailes, mes localement je suis un bon patriote, voyez ma hache.



Ça peut marcher si les deux niveaux ne se rencontrent jamais. D’ordinaire, quand des responsables nationaux nous rendent visite, jamais on ne discute du local. Jamais Nathalie Loiseau, tête de liste de « 



Jeudi soir, cette rencontre a eu lieu. Nous avons discuté des alliances possibles, avec qui en Espagne ? Avec le PSOE ? Avec Ciudadanos ? Et du coup est apparue l’incongruité des relations avec les séparatistes basques. D’où certains grognements de mauvaise humeur.



C’est la bonne direction. La prochaine rencontre qui ouvrira une fenêtre sur le monde se passera le mardi 14 mai, avec deux Britanniques militants contre le Brexit, Pat Hudson et Tony Lane. Retenez votre soirée.


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