mardi 21 janvier 2020

silence complice


De courageux manifestants ont envahi le café du Théâtre à Bayonne parce qu’il y avait à l’intérieur une réunion avec Loïc Corrégé responsable d’en marche 64. Ils ont bousculé deux serveuses, dont l’une a été blessée. Puis Loïc Corrégé a eu une conversation apaisée avec les voyous.

Quand les coups de force d’extrémistes envahissent les théâtres, incendient les restaurants, saccagent les sièges des syndicats ou des élus, une partie de la classe politique condamne ces agressions qui sont d’abord des atteintes à la vie démocratique. Parce que la vie démocratique, c’est le dialogue, l’expression d’opinions, le vote, les manifestations. Les coups de force sont le fait de personnes qui n’acceptent pas la vie démocratique. On les appelle fascistes ou communistes, elles ont en commun de refuser les règles de la vie en commun. On sait ce qui en résulte quand elles arrivent au pouvoir. Nous les avons vus.



Aucune condamnation de ce coup de force au Pays Basque français. Loïc Corrégé discute avec les voyous. Les autres se taisent. Pourquoi, comment ?



La réponse est simple : depuis des années et des années, les politiques du Pays Basque français ont appris à se taire quand on incendie des résidences secondaires, des agences, des banques, quand on tague des domiciles, quand on envahit des sièges ou des permanences. Il ne faut pas se fâcher avec les extrémistes patriotes et apporter des oranges à ceux qui sont allés plus loin, qui ont tué, et qui réclament libération et amnistie.



Alors, ils se taisent et se tairont jusqu’au jour où les partisans de la terreur les empêcheront même de penser.

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