De courageux manifestants ont
envahi le café du Théâtre à Bayonne parce qu’il y avait à l’intérieur une
réunion avec Loïc Corrégé responsable d’en marche 64. Ils ont bousculé deux
serveuses, dont l’une a été blessée. Puis Loïc Corrégé a eu une conversation
apaisée avec les voyous.
Quand les coups de force
d’extrémistes envahissent les théâtres, incendient les restaurants, saccagent
les sièges des syndicats ou des élus, une partie de la classe politique
condamne ces agressions qui sont d’abord des atteintes à la vie démocratique.
Parce que la vie démocratique, c’est le dialogue, l’expression d’opinions, le
vote, les manifestations. Les coups de force sont le fait de personnes qui
n’acceptent pas la vie démocratique. On les appelle fascistes ou communistes,
elles ont en commun de refuser les règles de la vie en commun. On sait ce qui
en résulte quand elles arrivent au pouvoir. Nous les avons vus.
Aucune condamnation de ce coup de
force au Pays Basque français. Loïc Corrégé discute avec les voyous. Les autres
se taisent. Pourquoi, comment ?
La réponse est simple :
depuis des années et des années, les politiques du Pays Basque français ont
appris à se taire quand on incendie des résidences secondaires, des agences,
des banques, quand on tague des domiciles, quand on envahit des sièges ou des
permanences. Il ne faut pas se fâcher avec les extrémistes patriotes et
apporter des oranges à ceux qui sont allés plus loin, qui ont tué, et qui
réclament libération et amnistie.
Alors, ils se taisent et se
tairont jusqu’au jour où les partisans de la terreur les empêcheront même de
penser.
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