mardi 11 octobre 2011

Sixième ou quatrième?

6ème ou 4ème ?




            Le projet du PS a été adopté à l’unanimité. Il n’y avait pas dans ce projet de démondialisation, de protectionnisme, de refus de l’Europe de Lisbonne. Pour les primaires, Arnaud Montebourg s’en est écarté, mais les résultats sont sans appel : par 83% des voix, les électeurs ont apporté leur appui aux candidats qui respectaient le projet socialiste. Majorité, minorité. En démocratie, la majorité l’emporte. Déjà, Montebourg avait voté non au projet de constitution européenne. Ce n’est pas encore une habitude, c’est déjà une manie.

            17% qui suivent le candidat Montebourg dans ses écarts, ce n’est pas rien. Mais c’est la minorité.

            Dans le parlement des années cinquante, l’influence des partis minoritaires dépassait largement leur score électoral. Les alliances se faisaient et se défaisaient sans principe.
           
            En présentant aujourd’hui des « exigences » au nom de sa défaite, Montebourg nous ramène aux pires moments de cette période, où des accords de sommet défaisaient régulièrement les résultats des élections. Champion d’une sixième république, ou nostalgique de la Quatrième ?

            Il faut refuser ces exigences qui nous mènent à l’échec. Un groupe de gauche minoritaire à l’assemblée mené par Montebourg et Mélenchon nous promet de belles joutes oratoires. Le peuple de gauche a d’autres rêves.




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