après avoir donné de mauvais exemples, voici venir l'âge des bons conseils.
dimanche 18 mars 2012
dictature
Landaburu est ce journaliste espagnol considéré comme une "cible légitime" par l'ETA. Il a jour reçu une lettre piégé qui lui arraché les doigts d'une main. Mais avant cette lettre, il recevait des menaces de mort répétées, des graffitis sur sa maison. Interrogé après le cessez-le-feu de l'ETA, il dit qu'il a connu deux dictatures, celle de Franco et celle de l'ETA. Bonne idée de comparer les dictatures d'état et les dictatures terroristes. En Irlande du Nord, la vie d'un homme valait beaucoup moins cher qu'un bulletin de vote. Landaburu et l'historien tchèque Karel Bartosek ont partagé les mêmes souffrances, les mêmes persécutions. A Prague, Bartosek recevait des menaces de mort, des coups de téléphone au milieu de la nuit, des cercueils. Je sais, je sais, tu regardes toujours du même coté, me dit-on ou devrait-on ou me dira-t-on. Et l'OAS et les dictatures fascistes? Et les bataillons de la mort? Puisqu'on m'on redit tout ça, je réponds à nouveau que je distingue les souffrances infligées en mon nom et celles que j'ai toujours combattues.
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