samedi 8 mars 2014

complot

La douleur pèse sur la jambe et empêche de danser. La douleur cherche des contrastes, des contraires, sous forme de cachets de plus en plus denses qui empêchent de penser. Qui empêchent de vivre. Des cachets qui endorment. Qui étourdissent. Qui empêchent de réfléchir. Qui assourdissent. L’alcool est un antidouleur beaucoup plus efficace : il aiguise la réflexion et endort la douleur au lieu d’endormir l’endolori. Alors que le monde attend mes solutions, mes réponses à tous ses problèmes, voici qu’un cachet payé sans doute par la CIA, le KGB et la DGST me livre à l’engourdissement des sens et de la réflexion.

  

    


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