mardi 1 mars 2016

pour libérer les prisonniers


Colette Capdevielle et Sylviane Alaux, élues socialistes nuance abertzale ne cessent pas leur campagne pour la libération des prisonniers basques malades et pour leur rapprochement de leur famille. Elles continuent de militer aussi pour une intercommunalité basque. Quand Colette Capdevielle est allée visiter Lorenxa Guimon dans sa cellule, elle a constaté que la prisonnière était malade mais « n’a pas discuté sur le fond ». Ce fut une visite humanitaire.

Si nos deux élues souhaitent la libération ou l’amnistie pour les prisonniers basques, je leur conseille de traverser la frontière et de jeter un coup d’œil sur l’accord du 12 janvier dernier qui a permis la libération de 35 militants indépendantistes, dont Aurore Martin. Cet accord est un document signé par les 35 prisonniers, les juges espagnols et deux associations de victimes. Dans cet accord, les militants basques doivent assumer leur responsabilité dans la stratégie politique de l’ETA et accepter une « réinsertion individuelle ». Ils s’engagent à renoncer à toute activité en lien avec l’emploi de la violence, en souhaitant que cette reconnaissance contribue à la réparation des dommages et des souffrances causées aux victimes de l’ETA. Ils admettent avoir apporté leur contribution la démarche globale de l’ETA. En somme ils doivent cautionner la thèse du juge Garzon selon laquelle « todo es ETA » qui a permis de condamner de nombreux indépendantistes.

Cet accord est condamné par de nombreux indépendantistes, prisonniers ou militants. Mais si nos élues socialistes le portaient à la connaissance des prisonniers basques en France, elles pourraient peut-être contribuer à leur libération.

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