lundi 21 novembre 2016

violence et féminisme


Les femmes de Turquie ont manifesté pacifiquement contre un projet de loi scélérat visant à innocenter les violeurs. Elles font reculer le gouvernement. Cet épisode fait réfléchir sur les relations entre violence et politique dans un pays familiers des actions armées où dominent les terrorismes, officiels ou clandestins.

Les mouvements féministes qui agissent depuis un siècle et demi ont obtenu le suffrage féminin, l’égalité hommes femmes dans le domaine juridique, le droit de divorcer, le droit à l’avortement, les lois contre le viol et contre les violences sexistes. Elles sont devenues égales, autonomes, libres. Il reste des revendications, mais n’importe quel mouvement social qui obtiendrait ce qu’a obtenu le mouvement des femmes pourrait s’honorer des résultats obtenus.

On remarquera que depuis les suffragettes jusqu’aux Femen, les militantes n’ont jamais eu recours à la lutte armée. Pas une seule victime, pas d’emploi d’explosifs, pas d’assassinats. Et pourtant les résultats sont là.
Comme s’effondrent alors les arguments des groupes terroristes, IRA, ETA, FLNC, Brigades rouges, Action directe… pour justifier leurs actions !

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