dimanche 29 octobre 2017

leur seconde mort


Le 9 décembre prochain, les faiseurs de paix organisent une manifestation à Paris pour les prisonniers basques. À nouveau les victimes de l’ETA seront oubliées.

Elie Wiesel : « oublier les morts serait les tuer une seconde fois. Si nul n’est responsable de leur première mort, nous le sommes de la seconde ».

J’ai posé avec d’autres la question : où sont vos actes et vos paroles sur les victimes de l’ETA ? L’absence de réponse tue les victimes de l’ETA une seconde fois. Les responsables de LREM 64 attendent une « réponse de Paris ». Les faiseurs de paix m’ont promis juré de m’intégrer dans une commission sur les victimes de l’ETA.

La presse abertzale, les discours des faiseurs de paix, les paroles des élus, creusent au Pays Basque un immense cimetière où les victimes de l’ETA sont enterrées une seconde fois.

Je propose que ceux qui partagent cette indignation se fassent connaître d’ici le 9 décembre. Et que le jour du départ du train funèbre vers Paris, que soient brandies des pancartes avec un seul texte : le chiffre 829.

Nul n’est responsable de leur première mort. Nous le sommes de la seconde.

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