vendredi 29 décembre 2017

conseil aux artisans de la paix


Conseil aux artisans de la paix.



La dernière délégation auprès du ministre de la justice n’a rien obtenu. Pas de rapprochement de prisonniers. Vincent Bru et les autres élus sont en colère. Ils comprennent que certains dossiers puissent être « particulièrement lourds » (comprenez massacres, tortures, extorsions de fonds…), mais pour les autres (menaces, incendies, agressions non létales, transports d’armes et d’explosifs…), le gouvernement  pourrait faire un effort, non ?



L’objectif des artisans de la paix, après avoir obtenu le désarmement de l’ETA, est le rapprochement des prisonniers. Puis l’amnistie, puis la libération.



Si les artisans de la paix prennent leurs objectifs au sérieux, ils doivent se donner les moyens de les obtenir. Ils connaissent les réponses. Il faut demander à l’ETA de se dissoudre. Demander aux prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée de demander pardon et de s’engager à renoncer à toute violence politique.



S’ils ne s’engagent pas dans cette voie, c’est qu’ils sont englués dans une solidarité sordide avec les héritiers des bourreaux qui ne veulent pas porter un regard critique sur la terreur qu’ils ont fait régner au Pays Basque Sud.



S’ils se dégagent de cette solidarité, ils obtiendront des résultats autrement importants que de temps en temps un rapprochement au cas par cas.

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