lundi 14 novembre 2011

bourreaux et assistantes sociales

Dès que les porteurs de terreur nationalistes sont emprisonnés, ils deviennent des militants humanitaires. Ils demandent de bonnes conditions d’incarcération, le rapprochement des prisonniers de leur famille, et voici la dernière exigence : la libération des détenus malades. Malades de l’ETA, pas malades d’homicide ou malades d’agression de tous ordres, malades d’amour pour la patrie seulement.

            Quand ils étaient derrière leur mitraillette ou les mains dans la dynamite, on leur demandait d’épargner les femmes, les mères de famille, les enfants, les vieillards, les handicapés, les cancéreux, les Alzheimer, les Parkinson. En vain.

            Mais il ne faut jamais désespérer, il n’est jamais trop tard. Les bourreaux peuvent se transformer en assistantes sociales.  

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