Quand François Hollande parle des enseignants, la droite parle de gaspillage, quand il parle des agences de notations, la droite hurle à la trahison. Quand il parle de la filière nucléaire, la droite parle d’abandon. Mélenchon ou Marine Le Pen critiquent le pouvoir en place de manière beaucoup plus virulente, mais personne à droite ne parle de trahison, de désertion, d’abandon… où est la différence ?
C’est que les discours de François Hollande ont déjà des effets politiques alors que tout semble échapper au pouvoir régnant. D’où cette impression bizarre d’avoir des gouvernants qui critiquent le candidat socialiste comme s’il était déjà au pouvoir.
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