Après cinquante ans
de drame, on découvre le calvaire des dix millions de Cubains séquestrés par les
frères Castro.
Une petite île des Caraïbes. Rien ne semblait suspect aux voisins. Les
enfants allaient à l’école, on entendait de la musique. Beaucoup de gens
allaient en vacances pour séjourner sur les plages ou danser la salsa. Ils n’avaient
rien remarqué. Malgré tout, certains s’étaient inquiétés de voir des habitants
tenter de quitter le pays dans de vieux rafiots. Des voisins considéraient que
les frères Castro étaient des « types sympas ». Ils disaient bonjour,
prenaient des gosses dans leur 4X4 pour des promenades. Ils aimaient la
musique. Ils avaient déjà été condamnés à plusieurs reprises pour atteinte aux
droits de l’homme, mais rien de grave. Ils avaient refusé de laisser travailler
les enquêteurs d’Amnistie International. Maintenant que les habitants ont le
droit de parler, on découvre l’ampleur du drame.
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