J’aime la révolution
Beaucoup de films dénoncent le système et donnent la
parole aux invisibles. Ken Loach, Guédigian, et un dernier film, les misérables. Auparavant, il y eut Les bas-fonds de Gorki, les Misérables de Victor Hugo, David Copperfield de Charles
Dickens. Et Jack London. Ce sont des œuvres majeures qui nous donnent à voir.
Guédigian est parmi ceux-là et il cite Camus, à propos
des récentes manifestations : « je préfère le désordre à
l’injustice ».
Puis il raconte comment se font ces films (libé, 27/11/19).
« Les films doivent coûter ce qu’ils rapportent. …si je dis à mon équipe
que …je dois baisser les salaires de 20% sans diminuer le temps et les
conditions de travail de chacun…tout le monde comprend. … tout le monde est
co-bénéficiaire du film ».
J’aime les films de Guédigian et j’aime ce qu’il dit
sur le système. Il ne parle pas du système des intérimaires du spectacle, il
aurait pu.
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