Biarritz :
la Curée
Dans les films animaliers qui ont
tant de succès à la télévision, les scènes les plus fascinantes sont celles où
une proie est séparée du troupeau par les prédateurs, et quand elle est ainsi
affaiblie, les panthères, les tigres, les loups se précipitent, la mordent, la
griffent, la saignent, l’achèvent, tandis que les hyènes et les vautours
attendent leur tour pour participer au festin.
C’est ainsi que peuvent se lire les
informations sur la préparation des élections municipales. Biarritz est une
bête splendide, riche, inventive, musclée, souple, séduisante. Autour d’elle
s’agitent des prédateurs qui veulent leur part du festin, sans trop se préoccuper
de l’avenir et du bien-être de l’animal. Plus quelques hyènes et vautours qui
attendent leur tour.
Leur projet ? Dépecer la ville. Leur ambition ?
Une brouillarta. Avec qui ? Avec d’autres prédateurs. Les habitants
doivent être tenus à l’écart. Le PS et La République en Marche ont été privés
des réunions qui auraient pu entraver les rayeurs de parquet.
Ce n’est pas la première fois que Biarritz suscite tant d’envies. Ce n’est pas la première
fois qu’on a cherché à la réduire au silence. La communauté d’agglo avait l’objectif
déclaré de soumettre les villes côtières au rêves de folklore. Elles résistent.
Le combat continue. à nous tous de prendre la parole. La principale force du loup
est le silence des agneaux.
Vous voulez un avis, un conseil ? À vous de
réfléchir. Cherchez autour de vous qui a le mieux résisté au dépeçage.
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