samedi 7 avril 2018

une hache ensanglanté


Déclaration publique le Samedi 7 avril à la séance des lessiveurs de terreur « artisans de la paix ». sur les prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée.   





Du conflit du Pays Basque, pour les artisans de la paix, il ne reste que les armes –elles sont déterrées- et les prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée. Mais voilà, il reste aussi les victimes de ces prisonniers qui ne peuvent pas être déterrées et les souffrances de leurs familles. Chaque fois que vous parlez des souffrances des prisonniers sans parler des victimes, sans parler aux victimes, sans écouter les victimes, vous ouvrez des plaies mal cicatrisées.

Vous manifestez pour les prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée sans jamais citer le nom de leurs victimes. Tout le monde connaît ici le nom de ceux qui ont été condamnés pour l’assassinat d’un gendarme le 7 août 1983. Qui connaît le nom de leurs victimes ? Il s’appelait Yves Giumarra. Ceux qui ont été condamnés n’ont jamais demandé pardon à sa famille. Qui parmi les artisans de la paix a pris contact avec sa veuve, sa famille ? Oubliez le nom de ses assassins et retenez ce nom.

Yves Giumarra.

Vous allez visiter les prisons. Vous pleurez les souffrances des familles, qui doivent voyager loin, qui ont des accidents de voiture, qui sont épuisées. Et vous demandez à l’état français de prendre en compte ces souffrances. Mais vous ne demandez pas aux condamnés de demander pardon à la famille de ce gendarme dont je rappelle ici le nom. Yves Giumarra.

J’ai fait un cauchemar. J’ai imaginé un coin de France où seul le nom de l’assassin d’Arnault Beltram serait connu. Où il vendrait partout ses livres, ferait des conférences,  se plaindrait des conditions de son incarcération. Un coin de France où le nom de Beltram serait oublié. Inimaginable ? Non. Ça se passe ici au Pays Basque.

Alors, je répète ce nom. Oublions le nom de ses assassins. Retenons le nom d’Yves Giumarra.



Maurice Goldring, la République en marche


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire