Fausses solutions
Certaines personnes inconséquentes pensent augmenter la surface de rangement en éloignant l’armoire de la paroi et laisser un espace où peuvent se glisser escabeau, chaises pliantes, lit de bébé qui a grandi, tableaux de maître, rallonges de table. C’est une erreur grave. En effet, il existe entre armoires et murs, ou cloisons, ou parois, une forte complicité. L’une s’appuie sur l’autre et trouve ainsi une stabilité apaisante tandis que le mur souvent critiqué pour sa nudité trouve derrière l’armoire une cache pudique qui lui évite l’irritation de chercher en permanence à se couvrir derrière des miroirs, des affiches punaisées, des patères ou autres dérisoires revêtements.
Au cas où malgré les mises en garde, ces personnes inconséquentes persistent à éloigner l’armoire de la paroi, elles courent le risque de créer ce qui est connu dans les manuels de pathologie mentale comme l’angoisse du vide derrière l’armoire. Cette angoisse est particulièrement forte quand l’armoire fait face au lit et que le malheureux dormeur s’aperçoit avec terreur qu’un vide inexploré rend l’armoire instable et le mur craintif.
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