jeudi 5 mai 2011

peur de l'absence d'étrangers

En France, Entre 1920 et 1931, trois millions d’immigrés. À Marseille, en 1936, 72% des ouvriers étaient étrangers. Dans le bassin de Longwy, la moitié de la population était étrangère. Aujourd’hui, dans les grandes villes, les emplois visibles dans la rue, les éboueurs, beaucoup d’étrangers, le bâtiment, pareil, les accompagnateurs de vie, majorité noire, la prostitution, majorité étrangère, la police et les transports, majorité blanche. Si on renvoie tous les étrangers chez eux, la ville serait sale, les chantiers abandonnés, les vieux assignés à domicile et les célibataires hommes hurleraient à la lune. Et les hôpitaux…et les équipes de foot ? La police, désœuvrée puisque la délinquance est surtout étrangère, assurerait la protection des chauffeurs d’autobus vides. La peur qui m’étreint, la peur qui me hante, c’est de vivre dans une société qui n’attire plus les étrangers. La peur me ferait voter pour un Front transnational dont le programme serait d’ouvrir les frontières et d’assurer la préférence transnationale pour les attirer.

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