lundi 15 avril 2013

Le petit Nicolas


Le Petit Nicolas

 

            Je  viens de discuter avec des partisans déclarés de Max Brisson. Ils sont vent debout contre les impolitesses, les incivilités et la délinquance de la ville de Biarritz. Ils ne nous parlent pas de Sevran, des quartiers Nord de Marseille, ni de Caracas, ils nous parlent de Biarritz. Ils nous disent que la police municipale ne fait pas son travail. Que des jeunes fument des joints sur la grande plage sans être arrêtés, qu’ils pissent dans les rues autour des cafés et font du bruit. Que ça devient insupportable. J’ai l’impression de me retrouver à la Goutte d'Or où j’habite une bonne partie de l’année. Vont-ils demander à Manuel Valls de classer Biarritz en Zone de sécurité prioritaire ?

            Ils me disent aussi qu’avec Max Brisson, ça va changer. Qu’il va reprendre les choses en main. Que la police municipale sera enfin dirigée d’une main de fer. Biarritz va redevenir paisible.

            En écoutant les soutiens de Max Brisson, la similitude avec le Grand Nicolas est apparue évidente. Le Grand Nicolas avait gouverné sous l’autorité de Jacques Chirac, mais le président s’était assoupi. Avec le Grand Nicolas, ça allait changer. Le Grand Nicolas avait rongé son frein, n’avait pas pu mobiliser les peurs et les inquiétudes. Désormais, ce serait tolérance zéro.

            La France a eu le Grand Nicolas. Biarritz a le Petit.

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