jeudi 4 avril 2013

scandales


          Pendant combien de temps les viols se pratiquaient-ils en silence sans préoccuper la justice ? Pendant combien de temps les agressions sexuelles par des prêtres ou des pasteurs étaient-elles enfouies dans le silence des diocèses ? Pendant combien de temps placer de l’argent en Suisse ou agresser une femme de chambre étaient-ils considérés comme peccadilles ?

            Maintenant tout éclate et ces scandales publics donnent le sentiment d’une explosion de ces crimes et délits alors qu’ils signifient surtout que la société les supporte beaucoup moins. Le bruit qui les accompagne n’est pas exagéré. Il est bienfaisant, rafraîchissant, purificateur. Désormais, l’agresseur d’un enfant de chœur, le porteur de valise de billets, l’impudique client d’hôtel seront peut-être freinés par la menace de l’enfer.

            Dans l’immédiat, les dégâts politiques sont familiers. Comment se préserver ? Aucune police des mœurs ne décèlera des comportements inappropriés chez les futures cadres financiers, politiques, religieux. Aucun chien renifleur ne trouvera de l’argent sale dans les bagages. Aucun portique ne sonnera l’alerte devant une fuite fiscale.

            La seule solution, c’est de recruter beaucoup plus systématiquement les futurs responsables parmi des gens dont le patrimoine ne permet pas de fuir le fisc. Que les postes de responsables politiques, des ministres, des membres de cabinet, soient réservés à des hommes et des femmes qui ne sont pas soumis à l’impôt sur la fortune. 

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