mardi 23 janvier 2018

sans titre


Laurent Ortiz a quitté le groupe « Esprit Biarritz » pour trois raisons : la plage Marbella, l’opposition de Guy à la communauté d’agglo et aux artisans de la paix. Chacun de ces points est politique et n’a rien à voir avec le caractère ou le comportement de Guy Lafite. Le comportement ? Qui ne s’est pas frotté une seule fois à Guy Lafite, ou à Michel Veunac ou à Didier Borotra ?

Pour réagir, il faut conserver un regard politique. Premièrement c’est l’engagement de Guy qui a permis à l’opposition de gauche de passer d’une insoumission inutile à une participation efficace. Vous vous rappelez les élus socialistes dans l’opposition ?  C’est l’engagement de Guy qui a permis à la gauche d’engager des programmes de logements sociaux, de soutenir à une politique solidaire. Oui ou non ? Ensuite, c’est l’engagement non moins total contre le projet identitaire de communautés d’agglo qui a permis à une minorité importante de résister à une vague abertzale, et qui permet aujourd’hui encore de résister à une dérive à la Corse ou à la Catalogne. Enfin, Guy Lafite est parmi les élus le seul à refuser l’emballement de soutien aux prisonniers basques condamnés pour activités terroristes en bande armée.  

Quand Laurent Ortiz reçoit les félicitations de Brisson, de Jean-René Etchegarray, croit-il un instant que c’est pour le féliciter de ses positions balnéaires ? Allons-donc. Leur appui à sa démission est dû à leur politique : réticences sur les logements sociaux, acceptation sans critique des dérives identitaires, oubli des victimes de l’ETA.

En résumé, c’est grâce à  Guy Lafite et à ses soutiens (dont Laurent) que Biarritz est une ville plus solidaire, une ville moins perméable aux dérives identitaires, plus résistante aux sirènes de l’abertzalisme. Sans lui, il y aurait moins de logements sociaux et  Biarritz aurait voté majoritairement pour l’agglo basque.
            Je sais bien que les affrontements de personnes ne se dissolvent pas dans les programmes politiques. Mais ça peut aider.

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