J’ai sept
amours
A mesure que s’approchent
les dates du G7, les discussions montent en puissance et les sujets sont d’une
haute tenue. Dans les cafés, les magasins, sur les terrasses et sur les réseaux
sociaux, chacun pose les grandes questions de notre temps. Les grandes
puissances de ce monde vont-elles réussir à rétablir des relations avec l’Iran
et les pétroliers naviguer dans le détroit d’Ormuz sans danger ? Les
Etats-Unis et la Chine vont-ils retrouver le chemin des négociations
commerciales et renoncer à l’autodestruction mutuelle ? L’Inde va-t-elle
négocier avec le Pakistan ? La Chine va-t-elle abandonner ses menaces à l’égard
de Hong-Kong ?
De méchants
esprits entendent bruisser d’autres sujets : comment vider le sac poubelle
si vous habitez une zone rouge ? Comment acheter la baguette de pain si la
boulangerie est en zone bleue ? Où garer la voiture si le parking ferme ?
Est-ce que je dois protéger la vitrine de mon magasin ? Si le chiffre d’affaires
baisse, l’Etat va-t-il compenser mes pertes ? L’infirmière pourra-t-elle
parvenir jusqu’à mon domicile pour refaire mon pansement ?
Ces nuisances
sont utilisées par les altermondialistes, ceux qui disent non au G7, qui
auraient refusé la rencontre au sommet s’ils en avaient eu le pouvoir, ceux qui
affirment que les dirigeants élus ne représentent pas les peuples, ceux qui déplorent
toutes les tentatives de s’organiser au plan mondial, pour la sécurité, pour l’environnement,
pour l’Europe, ceux-là sont dans leur logique du chaos : que toutes les organisations
internationales cessent de fonctionner, détruire l’Europe, condamner l’ONU, le
FMI, l’OMC et que l’on retourne aux mondes régis par la loi du plus fort. Dans leur
entreprise de destruction, ils sont bien entendu soutenus par les plus forts :
Chine, Etats-Unis, Russie, qui veulent régner, piller, exploiter le monde sans
aucune règle et sans aucune retenue.
Qu’est-ce qui
nous empêche, nous, habitants de Biarritz, la ville qui reçoit le G7, de nous
hisser à la hauteur des enjeux de notre temps ?
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