jeudi 8 août 2019

J'ai sept amours


J’ai sept amours



A mesure que s’approchent les dates du G7, les discussions montent en puissance et les sujets sont d’une haute tenue. Dans les cafés, les magasins, sur les terrasses et sur les réseaux sociaux, chacun pose les grandes questions de notre temps. Les grandes puissances de ce monde vont-elles réussir à rétablir des relations avec l’Iran et les pétroliers naviguer dans le détroit d’Ormuz sans danger ? Les Etats-Unis et la Chine vont-ils retrouver le chemin des négociations commerciales et renoncer à l’autodestruction mutuelle ? L’Inde va-t-elle négocier avec le Pakistan ? La Chine va-t-elle abandonner ses menaces à l’égard de Hong-Kong ?



De méchants esprits entendent bruisser d’autres sujets : comment vider le sac poubelle si vous habitez une zone rouge ? Comment acheter la baguette de pain si la boulangerie est en zone bleue ? Où garer la voiture si le parking ferme ? Est-ce que je dois protéger la vitrine de mon magasin ? Si le chiffre d’affaires baisse, l’Etat va-t-il compenser mes pertes ? L’infirmière pourra-t-elle parvenir jusqu’à mon domicile pour refaire mon pansement ?



Ces nuisances sont utilisées par les altermondialistes, ceux qui disent non au G7, qui auraient refusé la rencontre au sommet s’ils en avaient eu le pouvoir, ceux qui affirment que les dirigeants élus ne représentent pas les peuples, ceux qui déplorent toutes les tentatives de s’organiser au plan mondial, pour la sécurité, pour l’environnement, pour l’Europe, ceux-là sont dans leur logique du chaos : que toutes les organisations internationales cessent de fonctionner, détruire l’Europe, condamner l’ONU, le FMI, l’OMC et que l’on retourne aux mondes régis par la loi du plus fort. Dans leur entreprise de destruction, ils sont bien entendu soutenus par les plus forts : Chine, Etats-Unis, Russie, qui veulent régner, piller, exploiter le monde sans aucune règle et sans aucune retenue.



Qu’est-ce qui nous empêche, nous, habitants de Biarritz, la ville qui reçoit le G7, de nous hisser à la hauteur des enjeux de notre temps ?

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