Je profite de la visite d’Emmanuel Macron à Biarritz pour lui remettre cette lettre.
Monsieur le Président
Je souhaite attirer votre attention sur une situation baroque propre au territoire qui vous accueille aujourd’hui.
Quand vous allez en Corse, vous invitez la veuve du Préfet Erignac et vous prononcez un discours important contre le terrorisme.
Quand votre Premier Ministre rencontre le Premier espagnol, ils invitent les associations des victimes d’ETA et se félicitent de la coopération entre la France et l’Espagne qui a vaincu l’organisation terroriste ETA.
A
Biarritz et au Pays Basque, les élus qui se réclament de La République en
Marche manifestent aux côtés des anciens terroristes, ils réclament amnistie
pour leurs crimes, ils les nomment « militants politiques ». Ils
disent qu’il y a « des victimes des deux côtés ». Ils participent
ainsi au blanchissage de la terreur et provoquent colère auprès des associations
de victimes, française et espagnoles.
Je
me suis permis un acte audacieux : j’ai distribué le texte du discours d’Edouard
Philippe à Madrid. Le référent 64 de La République en Marche a publié un
communiqué affirmant que ma position n’est en rien celle de La République en
Marche. Je suis en train d’être exclu de votre mouvement pour avoir diffusé et
défendu les idées du gouvernement.
J’ai
écrit à la direction de La République en Marche. Pas de réponse. J’ai écrit à l’Elysée.
Pas de réponse. Le sujet me semble suffisamment important pour ne pas me
décourager et vous informer à nouveau d’une situation préoccupante au Pays
Basque français.
Je
vous remercie de votre attention.
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