vendredi 20 décembre 2019

deux dates




Deux dates.



Les élus du Pays Basque français ne bougèrent pas le petit doigt quand ils auraient pu aider les véritables artisans de la paix que furent Basta Ya et les associations de victimes. Egoïsme. Pourquoi risquer d’importer un conflit alors que nos plages étaient si paisibles ?



Quand l’ETA se déclara vaincue en déposant les armes, en octobre 2011, elle demanda aux élus français de les aider à blanchir leurs crimes, à légitimer leur barbarie, à héroiser leurs massacres. Banco. Les Artisans de la Paix, blanchisseurs de sang et ramoneurs de terreur, entraînèrent toute la classe politique du Pays Basque français dans un raz de marée de soumission qui permit de faire croire aux terroristes qu’ils n’avaient pas perdu. Les victimes, leurs familles sont meurtries mais elles ne votent pas.



EH Baï s’adressait à tous les élus du Pays Basque espagnol : Pourquoi ne vous conduisez pas en Espagne comme vos collègues français ?



Après avoir abandonné nos amis espagnols quand ils avaient besoin de notre aide, ils se réveillent pour leur faire la leçon. Leçon au gouvernement français et espagnol : n’arrêtez plus les criminels puisqu’ils paradent à nos côtés. Leçon aux associations de victimes : ne pleurez aussi fort, vous nous empêchez de dérouler le tapis rouge sous les pieds des assassins.



Le 11 janvier prochain, à Bayonne, les blanchisseurs armés d’un makila agiteront leurs serpillères. Le 24 janvier prochain, à Bayonne, Covite et l’Observatoire du Pays Basque donneront la parole aux victimes. Retenez cette date.

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