lundi 16 mars 2020

nous sommes en guerre


Il n’existe pas de barbarie sans discours sur la barbarie.  



Puisque nous sommes en guerre, les souvenirs de guerre remontent. La guerre réanime le meilleur et rallume le pire. Solidarité, patriotisme ou petits arrangements, collaborations. Indifférence aux malheurs des uns ou risques héroïques pour aider les personnes en difficulté.

Puisque nous sommes en guerre, examinons un peu les différentes réactions des candidats qui se présentent à notre suffrage pour les élections municipales.

Devant l’arrogance des puissants, certains ont accepté. (C’est aux actionnaires de décider nous disent Arosteguy et Saint-Cricq). Esprit de collaboration. D’autres ont su dire non. Esprit de résistance.

Dans la tourmente, certains ont su réagir avec célérité. La réunion électorale a modifié son ordre du jour pour permettre aux invités de Nathalie Motsch d’écouter le discours du président de la République et à Nathalie Motsch de détailler sa contribution en tant qu’élue. Chez Maider Arosteguy, la candidate a relégué l’important discours en fin de meeting et la réponse aux nouvelles urgences fut la lecture détaillée d’un programme devenu hors du temps.

Les temps de guerre nécessitent solidarité pour les plus faibles, les plus démunis. Didier et Géneviève Borotra qui soutiennent la candidature de Nathalie Motsch ont su imposer, contre les égoïsmes, la solidarité à l’égard des malades du Sida (« Chrétiens et Sida). Puis ont su imposer, contre les frilosités, le point d’accueil Zuekin. Maider Arosteguy s’apprête à s’allier avec Saint-Cricq qui demande la fermeture de Zuekin. La guerre réanime le meilleur et rallume le pire.  

Les barbaries des temps de guerre se préparent dans les insultes et les discours. Ils ne sont pas si affreux, les affreux, puisqu’ils n’ont quand même pas construit Buchenwald et Auschwitz. Derrière ces brèches s’engouffrent les insultes antisémites. Et encore une fois, le solidaire, le généreux Saint-Cricq, demande l’éloignement du point d’accueil. Comment ne pas faire le lien entre cette demande répétée et le fait que des barbares inspirés par ces discours viennent régulièrement maculer la serrure de Zuekin avec la merde de leur inhumanité ? Saint-Cricq aux affaires sociales comme adjoint à  Maider Arosteguy ?
Je souhaite avec passion que la population de Biarritz se ressaisisse, qu’elle trouve les moyens de se hisser au niveau des valeurs morales que nécessitent ces temps tourmentés. Que les politiques qui partagent ces valeurs sachent se réunir et inscrire notre ville dans une histoire dont nous n’aurons pas à rougir.

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