L’ETA vient d’annoncer aux chefs d’entreprise du pays basque qu’elle annulait « l’impôt révolutionnaire » c'est à dire une activité de racket sous la menace. C’est un grand jour. Après avoir annoncé qu’elle ne poserait plus de bombe et qu’elle ne tuera plus, l’ETA fait un pas de plus. Demain, elle promettra de ne plus peindre de graffiti sur les bâtiments publics, de ne plus insulter ses adversaires. Encore un effort, et l’ETA deviendra un parti comme un autre, dont les élus ne vont en prison que pour abus de biens sociaux.
Un commentaire quand même. L’ETA continue de nommer « impôt révolutionnaire » ce qui était purement et simplement du racket. Quand l’ETA a cessé le feu pour la nième fois, elle n’a pas dit qu’elle arrêtait les « actions armées révolutionnaires ». Juste les actions armées. Faut-il en conclure que le racket était révolutionnaire et pas les assassinats ?
Mais pourquoi porter des cagoules pour dire qu’on renonce aux actions clandestines et illégales ? Si l’ETA cesse de tuer, de poser des bombes, de racketter, ce n’est plus une armée, c’est un parti politique. Les hommes politiques ne portent pas de cagoules.
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