jeudi 4 juillet 2019

mail aux correspondants du SUd Ouest


Ce message n’est ni un reproche, ni une plainte, ni une demande. Juste quelques lignes pour réfléchir.





Quand une dizaine de militants se réunissent devant la sous-préfecture de Bayonne pour réclamer la libération de prisonniers basques,  la manifestation est annoncée plusieurs jours avant, puis une photo en rend compte. C’est de l’information tout à fait légitime.



Quand une tribune paraît dans le Figaro  du 2 juillet, signée par un prix Nobel de littérature, Mario Vargas Llossa, un prix Sakharov, Fernando Savater, un romancier auteur du best-seller Patria, Fernando Aramburu, que cette tribune, qui condamne l’activité des « artisans de la paix », est co-signée par une conseillère municipale de Biarritz, Brigitte Pradier, par l’ancien maire d’Anglet, Jean Espilondo, par le directeur de campagne de Maider Arosteguy, Thomas Habas, ce n’est pas une information.



Ce message n’est pas un reproche, ni une plainte. Ce silence sur ce qui me semble une information digne d’être relevée ne dit rien sur votre travail. Il ne dit rien sur les journalistes de Sud-Ouest. Il dit quelque chose sur le Pays Basque du côté français et ce qu’il dit me préoccupe.



Maurice Goldring.

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