jeudi 4 juillet 2019

violence domestique


Féminicide





La violence conjugale qui fait chaque année des centaines de mortes est une manière d’exercer ou de maintenir un pouvoir masculin en perdition. Il est désormais révolu le temps où l’homme détenait les richesses, exerçait une activité salariée, occupait une place centrale dans les décisions du foyer, l’éducation des enfants, place confortée par les lois et les coutumes.



Désormais, le pouvoir masculin ne peut plus être imposé, ni par les usages, ni par la loi. Désormais, les femmes travaillent, ont acquis leur autonomie. Aux hommes démunis, dépourvus des instruments traditionnels de leur domination, il ne reste plus que le recours à la violence destructrice.



De ce point de vue, rien ne distingue le terrorisme politique de la violence domestique. Le terroriste ne dispose pas des instruments traditionnels du pouvoir politique, il est minoritaire aux élections, il est rejeté par la société. Il ne lui reste plus que la violence destructrice pour imposer un point de vue minoritaire.



La seule différence est la réaction des responsables politiques. Je connais peu d’élus qui parlent de « victimes des deux côtés » en cas de violence domestique. Alors que l’expression est courante chez les blanchisseurs de la terreur d’ETA.

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