Sous
le nom « G7 EZ » (Non au G7), un comité prépare une série de
manifestations contre la tenue de ce sommet.
.
L’objectif de ces manifestations est nébuleux. S’agit-il d’empêcher les
représentants des grandes puissances de se réunir ? De demander à Trump de
respecter les accords de Paris contre le réchauffement climatique ? De
demander la démission de Trump et Macron ? De manifester contre les
violences domestiques ?
Une
seule certitude : le Non au G7 regroupe tous les opposants à la
construction européenne, s’oppose à tous les efforts pour une Europe plus
solidaire, mieux organisée, plus apte à résister aux replis économiques,
culturels, identitaires.
Ce
comité liquide participe par sa démarche aux replis égoïstes. Les dangers
d’aujourd’hui sont le retrait des accords internationaux : retrait des
accords climatiques, retrait des accords internationaux. Dans un monde qui se disloque,
rien n’est plus urgent que de s’organiser pour lutter ensemble contre les
replis nationalistes et les égoïsmes de grande puissance. Pour affronter les
défis économiques, les défis écologiques, il faut renforcer les accords
multilatéraux. Ceux qui s’opposent à ces accords sont connus : en haut les
grandes puissances, en bas les nationalismes étriqués.
Une
deuxième certitude : le G7 nous annonce quelques jours de violence
légitime. Ses communiqués sont lumineux. La seule véritable violence est celle
qui frappe les chômeurs, les salariés, les migrants. La seule violence
véritable est celle qui consiste à mobiliser des milliers de policiers. La destruction
des biens, les agressions contre les forces de police sont ainsi légitimées.
Pour
toutes ces raisons, l’Observatoire du Pays Basque rappelle que la majorité des
citoyens de la ville de Biarritz, la majorité des citoyens du Pays Basque
français, n’est représentée en rien par le comité G7 EZ.
Maurice
Goldring (membre de La République en Marche et de l’Observatoire du Pays Basque)
NB :
Loïc Corrégé, référent 64, en réaction à ce communiqué, a déclaré »qu’il
ne reflète en aucun cas les positions officielles de La République en Marche 64 ».
Encore une fois, le 64 refuse son appui au Président Macron et à son gouvernement.
Quand le président invite la veuve du Préfet Erignac, Loïc Corrégé, Vincent Bru
et Michel Veunac manifestent auprès des prisonniers condamnés pour terrorisme. .
Quand Edouard Philippe rencontre Pedro Sanchez, il invite les associations de
victimes. Loïc Corrégé, Vincent Bru et Michel Veunac déclarent que le comportement
des condamnés est « « exemplaire ». Et ajoutent qu’il il y
a des victimes de deux côtés ». À nouveau, le référent se place du côté
des nationalistes contre le camp du progressisme.
Il
faudra que tout le monde admette que sur ces questions, les marcheurs sont
divisés et que certains d’entre eux soutiennent la politique du gouvernement et
du président.
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