lundi 15 juillet 2019

Oui au G7


Sous le nom « G7 EZ » (Non au G7), un comité prépare une série de manifestations contre la tenue de ce sommet.

. L’objectif de ces manifestations est nébuleux. S’agit-il d’empêcher les représentants des grandes puissances de se réunir ? De demander à Trump de respecter les accords de Paris contre le réchauffement climatique ? De demander la démission de Trump et Macron ? De manifester contre les violences domestiques ?

Une seule certitude : le Non au G7 regroupe tous les opposants à la construction européenne, s’oppose à tous les efforts pour une Europe plus solidaire, mieux organisée, plus apte à résister aux replis économiques, culturels, identitaires.

Ce comité liquide participe par sa démarche aux replis égoïstes. Les dangers d’aujourd’hui sont le retrait des accords internationaux : retrait des accords climatiques, retrait des accords internationaux. Dans un monde qui se disloque, rien n’est plus urgent que de s’organiser pour lutter ensemble contre les replis nationalistes et les égoïsmes de grande puissance. Pour affronter les défis économiques, les défis écologiques, il faut renforcer les accords multilatéraux. Ceux qui s’opposent à ces accords sont connus : en haut les grandes puissances, en bas les nationalismes étriqués.

Une deuxième certitude : le G7 nous annonce quelques jours de violence légitime. Ses communiqués sont lumineux. La seule véritable violence est celle qui frappe les chômeurs, les salariés, les migrants. La seule violence véritable est celle qui consiste à mobiliser des milliers de policiers. La destruction des biens, les agressions contre les forces de police sont ainsi légitimées.

Pour toutes ces raisons, l’Observatoire du Pays Basque rappelle que la majorité des citoyens de la ville de Biarritz, la majorité des citoyens du Pays Basque français, n’est représentée en rien par le comité G7 EZ.



Maurice Goldring (membre de La République en Marche et de l’Observatoire du Pays Basque)



NB : Loïc Corrégé, référent 64, en réaction à ce communiqué, a déclaré »qu’il ne reflète en aucun cas les positions officielles de La République en Marche 64 ». Encore une fois, le 64 refuse son appui au Président Macron et à son gouvernement. Quand le président invite la veuve du Préfet Erignac, Loïc Corrégé, Vincent Bru et Michel Veunac manifestent auprès des prisonniers condamnés pour terrorisme. . Quand Edouard Philippe rencontre Pedro Sanchez, il invite les associations de victimes. Loïc Corrégé, Vincent Bru et Michel Veunac déclarent que le comportement des condamnés est « « exemplaire ». Et ajoutent qu’il il y a des victimes de deux côtés ». À nouveau, le référent se place du côté des nationalistes contre le camp du progressisme.

Il faudra que tout le monde admette que sur ces questions, les marcheurs sont divisés et que certains d’entre eux soutiennent la politique du gouvernement et du président.

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