mardi 4 février 2020

quand on est dans la merde, il faut éteindre le ventilateur


Si on est pris dans les sables mouvants, plus on remue, plus on s’enfonce. C’est ce qui arrive à Maïder Arosteguy depuis qu’elle défend avec ardeur les idées de la famille Gave. Des gens « fréquentables », dit-elle.



Que dit-elle pour se défendre ? Voir Sud-Ouest  du mardi 4 février. « Je ne suis pas antisémite. J’ai toujours défendu les intérêts de la communauté juive ». Mal inspirée, ou mal conseillée, elle reprend la formule de tous les antisémites du monde : les Juifs forment une communauté qui défend ses intérêts. Ne pas être antisémite, c’est combattre l’antisémitisme. Et non pas « défendre les intérêts d’une communauté juive » qui n’existe pas, qui n’a pas d’intérêt commun, qui n’existe que dans la tête de tous les antisémites, qui s’inspirent de protocole des sages de Sion pour prouver que les Juifs forment une communauté qui ont des intérêts communs.



Je suggère donc la bonne formule à Madame Arosteguy : « je ne suis pas antisémite car dans le respect des valeurs de la République, je combats l’antisémitisme ».  

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