« Luis Sepulveda
évoque l’assassinat dans la rue, par l’ETA, du journaliste Jose Luis Lopez de Lacalle.
Sous un parapluie « il fait ses
derniers pas avec les derniers journaux sous le bras, les milliers de derniers
mots, avec cette imperceptible sécurité des hommes que Brecht disait
indispensables : ceux qui ont lutté toute leur vie. L’assassin, lui, a agi
à l vitesse des lâches, de ceux qui évitent de regarder en face, qui haïssent
les grandes vérités appelées maison, enfants, table, paroles, démocratie, être,
liberté, futur ». …Il connaissait la violence de l’Histoire ; il n’aimait
pas celle des tueurs ». (Philippe Lançon, « Luis Sepulveda, ultime
exil », notice nécrologique de libération
17/04/2020.
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