La blanchisserie en voit de
toutes les couleurs.
Le paysage basque français a été
un temps recouvert d’un grand drap blanc, comme une plaine de Sibérie en hiver.
Les blanchisseurs exaltaient le soutien unanime. Puis, avec le printemps et la
fonte des neiges, d’autres couleurs sont apparues. Des conseillers de Bayonne
ont refusé une sculpture de la hache. J.J. Lasserre a refusé cet affront aux
victimes d’ETA. Il a même reçu une association de victimes. Un groupe de
citoyens a brandi des parapluies bariolés d’un chiffre que seuls les gens de
mon âge peuvent comprendre : 829. Ils sont devenus un Observatoire du Pays
Basque, roses de plaisir d’être tant applaudi en Espagne. Florence Lasserre a
posé à côté d’eux. Loïc Corrégé et Philippe Buono, piliers de La République en
Marche, ont maladroitement condamné les condamnations d’Emmanuel Macron et d’Edouard
Philippe, créant des feux rouges de colère dans de nombreuses réunions. Et
voici que Max Brisson, après avoir blanchi, rejoint l’Observatoire du Pays
Basque et lui manifeste son accord. Un accord bleu, blanc rouge. Vincent Bru,
Frédérique Espagnac et Jean-René Etchegaray continuent à maintenir des plaques de neige dans le paysage.
Désormais, la carte politique du Pays Basque français
est devenue compliquée. Elle ressemble
au plan des différentes zones de sécurité du G7 vu par un daltonien.
C’est plus dur à comprendre,
certes, mais ça vaut mieux qu’un
linceul.
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