dimanche 23 juin 2019

couleurs de blanchisserie


La blanchisserie en voit de toutes les couleurs.



Le paysage basque français a été un temps recouvert d’un grand drap blanc, comme une plaine de Sibérie en hiver. Les blanchisseurs exaltaient le soutien unanime. Puis, avec le printemps et la fonte des neiges, d’autres couleurs sont apparues. Des conseillers de Bayonne ont refusé une sculpture de la hache. J.J. Lasserre a refusé cet affront aux victimes d’ETA. Il a même reçu une association de victimes. Un groupe de citoyens a brandi des parapluies bariolés d’un chiffre que seuls les gens de mon âge peuvent comprendre : 829. Ils sont devenus un Observatoire du Pays Basque, roses de plaisir d’être tant applaudi en Espagne. Florence Lasserre a posé à côté d’eux. Loïc Corrégé et Philippe Buono, piliers de La République en Marche, ont maladroitement condamné les condamnations d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe, créant des feux rouges de colère dans de nombreuses réunions. Et voici que Max Brisson, après avoir blanchi, rejoint l’Observatoire du Pays Basque et lui manifeste son accord. Un accord bleu, blanc rouge. Vincent Bru, Frédérique Espagnac et Jean-René Etchegaray continuent  à maintenir des plaques de neige dans le paysage.



 Désormais, la carte politique du Pays Basque français est devenue compliquée. Elle ressemble  au plan des différentes zones de sécurité du G7 vu par  un daltonien.



C’est plus dur à comprendre, certes,  mais ça vaut mieux qu’un linceul.

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