dimanche 16 juin 2019

qui a peur de qui?


Rencontre avec Maider Arosteguy





Qui mène campagne. Je lui dis que moi aussi je mène campagne. Contre les blanchisseurs. Elle me dit que cette fois-ci, elle n’a pas signé l’appel des blanchisseurs. Josu Ternera, massacreur de onze personnes dont six enfants, c’était trop pour elle. Donc, sollicitée, elle n’a pas donné suite. Va-t-elle parler sur le sujet ? Non. Elle refuse de signer, en silence. Les raisons du silence sont multiples. Répondre aux abertzales, c’est leur donner trop d’importance. Répondre aux abertzales, c’est dangereux. Ce sont des gens dangereux, et Maider Arosteguy ne veut pas mettre sa famille en danger. Donc il vaut mieux ne pas signer et se taire. Comme ça on n’énerve pas les abertzales, on ne leur donne pas l’importance qu’ils ne méritent pas, et on ne risque pas des retours inquiétants.



Pour Maïder Arosteguy, le vrai danger, c’est l’islamisme. Au Pays Basque, le vrai le seul danger, c’est l’intégrisme islamiste. Je m’étonne. Elle peut dire publiquement son opposition à l’islamisme intégriste sans risque de mettre en danger sa famille. Mais si elle prend position contre le séparatisme basque, elle met en danger ses enfants. Et pourtant, le danger ce serait l’islamisme?



Résumons. Parmi les élus, il y a ceux qui soutiennent les appels à blanchisserie : Max Brisson, Vincent Bru, Frédérique Espagnac, Jean-René Etchegaray, Michel Veunac. Il y a ceux qui ne soutiennent pas mais ne disent rien, car il n’y a que des coups à prendre et rien à récolter. Et puis il y en a qui qui donnent publiquement leur opinion sur l’opération blanchisserie. J’en connais personnellement une ou deux.


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